Après le viol des peuples, la récidive sur les Parlements

Après le viol des peuples, la récidive sur les Parlements

Les dirigeants européens sortent de leur sommet européen de Bruxelles comme des cancres satisfaits de leur mauvais coup.

En effet, ce sommet de Bruxelles est historique pour deux raisons :

 d’abord, il grave dans le marbre la fin de la démocratie et la mort des nations. Déjà privés de leur liberté, de leurs frontières et du pouvoir de battre monnaie, les Etats devront désormais soumettre leurs budgets à une structure supranationale pourtant rejetée par les peuples. Triste fin pour les nations libres !

 mais surtout, les 27 dirigeants européens – décidément prompts à trahir leurs peuples – s’apprêtent à modifier le traité de Lisbonne, bien entendu sans référendum, mais également sans passer par les parlements nationaux ! On savait l’Union Européenne anti-démocratique, mais il apparaît aujourd’hui qu’elle ne cherche même plus à se donner les apparences de la démocratie.

Ce qu’ils n’ont pas réussi à imposer par les urnes, ils s’apprêtent désormais à le faire passer par la force. Sous les doux qualificatifs de « clause passerelle » ou de « procédure simplifiée », c’est donc un véritable coup d’Etat qui s’est fomenté cette semaine à Deauville puis à Bruxelles.

C’est aussi la preuve que ces représentants hors-sol ont peur des peuples qu’ils sont censés représenter, et donc par ricochet un signe d’espoir pour tous ceux qui sont attachés à la liberté des peuples et à l’indépendance des nations. L’Union Européenne signe aujourd’hui clairement son projet anti-démocratique et donc anti-européen : cela restera dans l’Histoire comme le début de son chant du cygne.

Nicolas Dupont-Aignan

Député de l’Essonne et président de Debout la République

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